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    Vive les épines... noires !

    On en trouve partout dans nos campagnes, alors qu'ils ne sont pas toujours les bienvenus. Son apparition est malheureusement souvent le signe d'un manque d'entretien ou même d'un abandon de terres agricoles, prés et pâtures (raison pour laquelle les naturalistes le rangent dans les plantes "pionnières").

     

    Vous l'avez reconnu, il s'agit du prunellier.

     

    Quel fantastique arbrisseau que cette épine noire (son autre nom).

     

    Dès le début du printemps, et avant même de sortir ses feuilles, il habille les paysages de véritables boules blanches, avec sa floraison abondante sur laquelle se précipitent nombre d'insectes (il faut dire que nous aussi, on apprécie l'odeur subtile d'amande que dégagent les fleurs).

     

    Formant des haies et buissons rapidement impénétrables (pour nous et la plupart des animaux), il se révèle parfaitement accueillant et protecteur pour les oiseaux comme le merle, la fauvette ou encore le bruant, qui y installent leurs nids.

     

    Les fruits apparaissent à l'automne (septembre octobre) et vous les avez certainement déjà remarqués: les prunelles sont ces petites boules bleues, qui restent accrochées une grande partie de l'hiver (encore un intérêt pour les oiseaux et petits mammifères, à cette période où la nourriture se fait plus rare).

     

    C'est d'ailleurs après les premières gelées que nous allons cueillir les prunelles, profitant d'une belle journée comme on les aime, froide et ensoleillée (et aussi de la présence de la famille, ou des copains, rendant la cueillette plus abondante en un temps plus court!). Prévoir un contenant bien sûr, mais aussi gants et sécateurs!

     

    Ces petites baies qui contiennent des vitamines, des sucres, des tanins et des anti-oxydants... sont utilisées de longue date en phytothérapie (tout comme les fleurs, les feuilles et même l'écorce).

     

    Chez nous, on se contente d'une utilisation... gastronomique!

    Et à l'occasion d'une autre journée d'hiver, une bien "pourrie" avec plafond bas, petite bruine... (comme on en a rarement dans le Jura!), on transforme nos belles prunelles en liqueur ou en "vin de fruit", en confiture (notamment pour les plats sucrés-salés) ou en patxaran (une liqueur du Pays Basque).

     

    fleurs de prunier
    prunelles
    Prunelles en macération

    Recette

    Pour une liqueur:

    Verser l'alcool pour fruits dans une bonbonne

    (si possible alcool à 90°, sinon alcool pour fruits classique à 40 ou 45°)

    Remplir au moins une moitié du volume avec des prunelles

    (je les mets entières, certains les écrasent)

    Rajouter le sucre, environ 200g pour 1l d'alcool à 45°

    (mais chacun fera à son goût)

    On peut rajouter éventuellement des épices (cannelle, coriandre, clou de girofle, anis...)

    Laisser macérer tout ça quelques semaines (3 mois c'est top)

    Filtration, mise en bouteilles

     

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